Pourquoi ?

 Les sols sont vivants, ils hébergent les bases de la subsistance de tous les organismes terrestres. La biodiversité commence sous nos pieds ! Chaque mètre carré héberge des dizaines d’espèces.  Les détruire pour loger une poignée de bipèdes sur du béton ne profite à personne.

La terre cultivable est précieuse. Il faut des siècles pour que la roche mère devienne une terre capable de vie et de cultures. Pourquoi détruire alors qu’on peut le garder vivant ?

 Les équilibre hydrologiques sont importants pour un territoire. L’eau s’infiltre dans le sol après les pluies. Réduire la rétention d’eau des surface construites va entraîner de l’érosion dans le voisinage.

Les émissions de pollution, de CO2 sont considérables dans le processus de bétonisation du sol, ce sont des volumes gigantesques que notre industrie peine à réguler. Les réglementations européennes ne suffisent pas et nous pouvons agir localement.

 La sécurité alimentaire est notre avenir. Préserver la disponibilité des terres pour une production alimentaire, même de petite surface, est une garantie importante en période de crise.

Le réchauffement climatique est régulé par la couverture végétale. Pour être résilients dans un climat incertain, les arbres, buissons et plantes  sont nos amies au voisinage des maisons.

Le vert c’est bon pour tous. Les corridors végétaux permettent la circulation des ressources microbiologiques augmentant la résilience des espèces locales. Les humains sont plus heureux en marchant directement sur le sol, et respirant un air de qualité.

Comment habiter avec la Terre ?

Les contructions sous terre. Lorsque le toit d’une structure est un sol existant, ou déplacé provisoirement, la terre préserve son intégrité et sa continuité. Ce n’est pas le cas de tout les toits végétalisés, et le terrain ne reste pas toujours cultivable.

 Les constructions sur pilotis. De nombreuses techniques éprouvées permettent d’établir des maisons durables à distance du sol. L’air et les eaux circulent, la vie et la structure du sol sont maintenues.

Les construction réversibles , qui sont souvent associées à la démontabilité, la transportabilité, la légèreté,  et des matériaux renouvelables à faible empreinte écologiques. Le sol peut être maintenu et retrouve sa vie rapidement. Les habitats roulants et compostables laissent aussi le sol se refaire. Tout ceci est vrai uniquement si c’est hors des parkings et dalles en béton !

 La gestion des eaux. En filtrant, drainant, et stockant les eaux, les terres bien aménagées vont accroître la vie aux alentours, permettre une irrigation en période sèche, offrir aux habitants des ressources pour leur sécurité, et éviter l’érosion.

Le design des terrains habités. De nombreuses idées facilitent les flux pour rendre possible une vie confortable avec peu de consommations de ressources. L’autonomie et la convivialité sont possibles sans dépenser des fortune et de l’énergie mais en se posant les bonnes question a l’installation.

Comment améliorer la Terre ?

Les techniques d’agriculture de conservation évitent de dégrader les structures du sol en minimisant les labours et le travail intensif du sous-sol. La vie organique a la base de la fertilité, n’est pas impactée et se développe sans interruption.

 Les jachères et rotations. Cultiver d’autres choses, ou ne rien faire, est la façon traditionelle et gratuite de laisser les espèces présentes d’organiser l’avenir. De façon générale, surexploiter, surpâturer, dégrade le sol ! Et si on en a l’occasion on peut faire encore mieux en ajoutant des bonnes pratiques.

Le couvert végétal permanent , à partir de ce qui pousse ou des matières coupées, évite l’érosion, l’assèchement et la déterioration chimique de la terre. Sa composition s’amèliore alors. 

 Le compostage étalé. En dispersant du broyat de bois, des feuilles, des branches et des déchets végétaux, leur décomposition va littéralement régaler les vers de terres et champignons qui sont la base de la fertilité du sol !

L’agroforesterie. Les arbres intégrés dans votre espace agricole, prairies, champs et jardins, vont diffuser dans le sous-sol de nombreuses substances et intelligences propices à une résilience des espèces face aux dérégulations dues aux parasites, au climat… 

Les choix de plantations. L’équilibre du sol dépend de ce qui pousse dessus. Avec les plantes bio-indicatrices et les diagnostics, vous pouvez estimer ce qui pourra être pertinent de faire pousser chez vous. Par exemple le manque d’azote est corrigé par des légumineuses.

La gestion des eaux. On l’as vu : En filtrant, drainant, et stockant les eaux, les terres bien aménagées vont accroître la vie aux alentours, permettre une irrigation en période sèche, offrir aux habitants des ressources pour leur sécurité, et éviter l’érosion. Le keyline design permet par exemple de refertiliser des zones proches du désert, avec de simples travaux bien pensés.

Nos alliés pour développer une nouvelle culture de l’habitat :